Accueil > DEVELOPPEMENT DURABLE > Que pensent les agents EDF de l’action du 18 octobre ?
Comment interpréter le sondage lancé par la Direction d’EDF auprès des agents EDF sur le mouvement de grève du 18 octobre 2007 ?
Voilà entre autres les questions qui ont été posées à un agent du CIDEN EDF [1] lors du sondage climat social réalisé par IPSOS par télephone :
Cette grande entreprise fait-elle si peu confiance aux organisations syndicales et à sa hiérarchie intermédiaire pour qu’elle engage un tel sondage sur le climat social ?
Autre hypothèse, EDF prendrait le pli des politiques et gouvernerait à vue, par sondage.... !
Mais alors, pourquoi signer il y a 2 ans un accord mettant le dialogue social au coeur de tout ce qui concerne l’entreprise et ses salariés
[2]
Un tel sondage est indigne d’une entreprise comme EDF !! Il est contraire à l’accord de RSE signé en 2005.
Qui osera après nous parler de charte de la réunion, de charte de « bon comportement », mais aussi de retour à un climat de confiance entre managers, organisations syndicales et agents ?
Alors que dans le même temps la direction nationale commande un sondage pour avoir une idée de la mobilisation des agents sur la réforme de notre régime de retraite et demande aux Unités d’informer les agents sur le sujet !!
Le code du travail interdit « encore » [3] de demander à un agent s’il sera en grève quelques jours avant la grève elle-même !!
La CFDT appelle tous les salariés d’EDF à participer à toutes les actions prévues le jeudi 18 octobre à l’appel des 5 fédérations syndicales.
signé le 24 janvier 2005 par CGT - CFDT - FO - CGC - CFTC
[1] CIDEN Centre d’Ingénierie de la Déconstruction et de l’Environnement d’EDF
[2] Article 19 de l’accord sur la responsabilité sociale du groupe EDF signé le 24 janvier 2005 par les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CGC et CFTC
« 3- Le dialogue social entre employeurs et représentants des salariés doit être le mode de traitement privilégié des questions touchant aux intérêts de l’entreprise et des salariés ou au règlement des conflits ».
[3] ce n’est déjà plus le cas dans les entreprises de transport public depuis la dernière loi sur la prévention des conflits