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218 jours travaillés au lieu de 216, c’est ce que la CFDT avait signé en 2009. Se référant au code du travail et non à la convention collective de la plasturgie, la CFDT avait alors abondé dans le sens de la direction et l’intérêt de l’entreprise alors en pleine crise économique.
C’était aussi à l’époque l’occasion de faire évoluer le statut de plusieurs salariés en les faisant passer assimilés cadres et voir ainsi leur emploi valorisé et leur salaire assuré car plus basées que sur les seules heures supplémentaires. Avoir le statut assimilé cadres pour ces salariés c’était continuer de profiter des avantages en terme d’ancienneté mais c’était aussi cotiser à la caisse cadres et voir ainsi le montant de leur retraite bien amélioré et leur devenir mieux assuré.
Des acquis nouveaux, oui toujours, mais aujourd’hui les récentes évolutions de la convention collective de la plasturgie avec entre autre les avancées notables sur le forfait jours font que la CFDT, aujourd’hui dénonce sa propre signature.
Que prévoit aujourd’hui la convention en terme de forfait jour par rapport à l’accord signé en 2009 entre la CFDT et la direction de Prismaflex ?
L’effort demandé aux salariés depuis 2009 par la direction n’a plus lieu d’être aujourd’hui .
L’entreprise réalisera en effet cette année un chiffre d’affaire record. la direction comme le permet la loi n’a pas émis le souhait de renégocier cet accord dans sa totalité et la CFDT n’a pas pour habitude de ne pas assumer ses choix, il lui restait à les traduire par des actes c’est ce qu’elle a fait aujourd’hui en dénonçant cet accord d’entreprise qui n’a plus lieu d’être.